J’ATTENDS QUE MES LARMES VIENNENT
De et avec Kamel Abdessadok, mise en scène Anne-Elodie Sorlin
théâtre
CRÉATION 8-9 NOVEMBRE 2021
Théâtre La passerelle - Scène Nationale de Gap et des Alpes du Sud
« Il n’y a rien de plus universel que l’intime » F.Khalo
Il y a l’image que nous pensons renvoyer de nous-même et l’image que les autres perçoivent. Entre les deux, il y a ce vide, ce plein, le fantasme, la vérité, les arrangements avec le réel. Il y a ce qu’il reste de l’enfance qui nous sauve un peu parfois et il y a le monstre adulte qui dévore tout, souvent. Je veux jouer avec les petits mensonges qui deviennent des vérités, les vérités qui ne sont jamais dites. Ce que l’on garde pour soi et qui nous assombrit, ce que nous laissons exploser et qui illumine.
Danser, chanter, jouer, rire, pleurer, me taire.... Parfois pour de vrai, parfois pour de faux.
J’ai envie de vous raconter des histoires, je voudrais qu’elles vous touchent, je voudrais que ce soit vrai. Je ne sais plus si c’est mon histoire que je vous raconte. Mais je vous assure que je suis sincère.
Kamel Abdessadok
C’est aussi l’histoire d’une rencontre, en filigrane. Kamel a demandé à quelqu’un qui ne le connaissait pas de l’aider à parler de lui. C’est l’histoire de quelqu’un qui, en se dévoilant de plus en plus à moi, se dévoile de plus en plus à nous.
Anne-Elodie Sorlin
Homme français d’origine algérienne, entre deux âges… De multiples identités et autant de personnages, Kamel Abdessadok parle, plaide, danse, chante, accompagné des objets de sa vie auxquels il rend hommage dans un seul en scène à la poésie décalée. Il baisse le masque et se met à nu grâce à ses doubles scéniques parmi lesquels un adolescent des années 80 en départ pour la « Marche des beurs », Etienne Daho, … Avec lui, le 4e mur est un voile léger qui se soulève volontiers pour des apartés complices. Si l’on considère le seul en scène comme le spectacle de l’intime, celui dans lequel l’artiste « se livre », Kamel se joue du flou. Toujours entre deux vérités, le récit et la fiction, l’image et la réalité, il pointe avec dérision nos incohérences qui sont également les siennes. On y retrouve l’humour et l’amour de l’absurde du collectif Les 26 000 couverts dans lequel on a découvert Kamel Abdessadok.
Avec la complicité d’Anne-Élodie Sorlin, une ancienne auteure-comédienne des Chiens de Navarre à qui il a demandé de le mettre en scène, il s’offre à nous, drôle et ultrasensible.
LA PRESSE EN PARLE
« Reconnaissable entre tous avec sa tignasse frisée et ses yeux rieurs, son humour pince-sans-rire (…) Kamel Abdessadok nous a fait marrer chez 26000 Couverts (…). Le voilà pour la première fois dans un seul en scène (…). Il y a de l’inattendu (…), du pseudo-autobiographique (…), du sensible (…). » Mathieu Perez (Le Canard enchaîné)
« J’attends que mes larmes viennent est un spectacle qui mélange one man show intime, sans pour autant être dans le 100% vrai, et théâtre. (…) On (sou)rit, on apprivoise la chaleur véhiculée par Abdessadok. » Léa Goujon (Retardataire chronique(s))
« Dans un seul en scène touchant, drôle et décalé, Kamel Abdessadok raconte une série d’histoires – pour ne pas dire son histoire. (…) Pour ce comédien habitué au collectif, la mise à nue est timide mais subtile et délicate. Touché en plein cœur, le spectateur prend part à l’intimé de l’acteur – ou du personnage ? – jusqu’à ce que les larmes montent. » Lena Naouri (La Perla)
« Il nous fait un clin d'œil. C'est le début. Le début d'un voyage qui traverse, entre fiction, réalité, mémoire et imagination (…). Les éléments se combinent, se mêlent et recréent une histoire surréaliste et délicate qui, bien que singulière et colorée, est incroyablement universelle (…). J'attends que mes larmes viennent est un spectacle qui nous accompagne, avec délicatesse et originalité (…). Le résultat est un très agréable solo en scène dans lequel Kamel Abdessadok, avec une grande maîtrise, sait divertir une salle comble (enfin) qui le remercie avec un véritable enthousiasme. » Désirée Giorgetti (SIPARIO)
Interview Anne-Elodie Sorlin, France culture – Affaire à suivre par Arnaud Laporte
De et avec Kamel Abdessadok
Mise en scène Anne-Élodie Sorlin
Conseil à la dramaturgie Youness Anzane
Création lumières Jean-Louis Portail
Création musicale PAL
Création marionnette Claude Dessimond
Construction Michel Mugnier
Régie générale, régie plateau Julie Leprou-Tomasina
Régie son et lumière Jules Pierret
Remerciements Jonathan Capdevielle, David Wampach, Laura Fédida, Rose Groen, Sophie Deck, Jérôme Dupuyster
Production déléguée : Le Monfort théâtre - Paris
Aide à la création : Ville de Champigny-sur-Marne - Centre Culturel Jean Vilar / Théâtre Gérard Philipe
Coproductions : Les Passerelles - scène de Paris Vallée de la Marne - Pontault-Combault, LA CREA Coopérative de Résidence pour les Ecritures et les Auteurs.trices Agglomération Mont Saint-Michel Normandie, Théâtre La passerelle – Scène Nationale de Gap et des Alpes du Sud
Avec le soutien de : DRAC Île-de-France, Aide à la création Région Île-de-France, Association Villes des Musiques du Monde – Aubervilliers
Une maquette a été présentée dans le cadre du Festival FRAGMENTS 8 - La Loge